Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
musicoeur

Éducation et psychologie, une union mélodique du coeur

Ma théorie sur la confiance

Il n’est pas rare d’entendre les expressions : Fais-moi confiance, fais-toi confiance, aie confiance en toi, aie confiance en moi, fais confiance en la vie, aie confiance en la vie, etc. Vous remarquerez que je sépare l’expression selon le verbe employé. Cela m’amène aux étapes de la confiance. En effet, je crois que la confiance ne s’acquiert pas du jour au lendemain et pour chaque situation de notre vie, nous sommes rendus à diverses étapes.

Définissons d’abord ce qu’est la confiance. Selon le dictionnaire, il s’agit de l’assurance, d’un sentiment de sécurité. Il s’agit aussi de se fier à quelqu’un ou quelque chose. De mon côté, je vais ajouter que pour qu’une confiance soit totale ou presque, il faut qu’elle passe par les 3 étapes: se sentir en confiance, faire confiance et enfin avoir confiance.

En effet, il est difficile d’avoir Confiance sil le sentiment de confiance n’y est pas. Tout comme il sera difficile d’avoir confiance si on ne pose pas des gestes de confiance d’abord pour donner une chance à l’autre d’avoir confiance en lui.

Je crois également que nous naissons tous à la 3e étape. À la naissance, nous avons confiance. Nous n’avons pas le choix. Mais les expériences de la vie, notre compréhension des évènements, notre éducation, notre savoir biaisé ou non, nos croyances, notre philosophie, etc. sont tous des facteurs rendant notre confiance bonne ou fragile. C’est ainsi que lorsque ces facteurs sont du côté négatif, la confiance se soustrait à l’étape w, puis à l’étape 1, et parfois même à l’étape 0.

Certains éléments resteront à 3, alors que d’autres seront en état d’alerte. C’est pourquoi nos relations ne sont pas les mêmes avec tous. Cependant, l’étape 1 et l’étape 2 sont interchangeables. On peut faire des gestes de confiance sans se sentir en confiance, quoi que les efforts seront plus grands. Le fait d’inverser les 2 étapes peuvent d’ailleurs être utile dans les relations obligatoires, ou encore pour affronter des préjugés envers une personne. Par contre, pour avoir acquit la confiance (avoir confiance), ces 2 étapes sont essentielles. Les amis qui se disent tout et se entent bien ensembles sont un parfait exemple de la plénitude de la confiance.

Donc, si nous revenons au début, à notre confiance aveugle du petit bébé qui fait confiance à ses parents sans se poser de question. Cette confiance de petit enfant apprendra à garder confiance aux adultes ou à la perdre. Ensuite, viens l’apprentissage de la confiance envers les amis, les professeurs, les connaissances, les lectures, la radio, etc.

Certes, il y aura toujours des personnalité plus fortes en confiance et d’autres plus fragiles. C’est peut-être ce qui explique que des gens auront l’air de n’être jamais atteint tandis que d’autres en sont brimés dans leur vie. Néanmoins, même une forte personnalité peut perdre un jour ses piliers, ses repères et s’anéantir du jour au lendemain. Les atteintes à la confiance atteignent l’amour propre et l’estime de soi. C’est l’une des pire blessure qui soit.

En partant de cette théorie des 3 étapes, je crois que nous avons tord de dire aux autres: aie confiance en toit ou aie confiance en moi. Nous avons tord aussi de leur demander: aie confiance en la vie. La confiance est un processus qui se gagne aux gré de nos efforts et ceux des autres. (je parle ici pour les personnes qui ont perdu la confiance dans des secteurs de leur vie) D’ailleurs, si l’autre ne fait rien pour mériter notre confiance, il y a de forte chance qu’elle ne dépasse jamais l’étape du faire confiance avec cette personne. Et ce, avec beaucoup d’efforts. Le verbe sentir à l’impératif ne serait pas non plus approprié puisque nous avons seulement le contrôle de mettre des ambiance prédisposant à se sentir en confiance. Mais nous n’avons pas le contrôle du sentiment ressentit. Je l’ai placé à l’étape 1 uniquement parce que l’ordre naturel et harmonique de la confiance devrait toujours se placer dans cet ordre. Pourtant, seule l’étape du faire confiance se suffit à elle-même. Par contre, elle ne peut à elle seule atteindre la plénitude de la confiance. Seulement mettre un peu de paix dans des relations obligées.

Le manque de confiance d’une personne envers soi peu également être une grande blessure envers la confiance que l’on porte envers soi, voire même envers cette personne. D’où l’importance de s’introspecter et de faire régulièrement des gestes de confiance. Car plus on blesse les gens dans leur confiance, plus ils nous blessent et plus ils en blessent d’autres. Si la confiance disparait, les relations aussi disparaissent.

Pour terminer, j’ai beaucoup insisté sur les actions pour faire confiance. Par contre, il serait faux de crois qu’il faille le faire avec tous et tout le monde avec le même degré d’action. Il faut garder notre bon jugement car trop de confiance aux mauvaises personnes minerait justement cet élément indispensable pour les bonnes personnes. Néanmoins, il arrive souvent lorsqu’on a plus confiance en une personne ou catégorie de personnes, qu’on développe des mécanismes de défense exagérés. Il est donc préférable de reconnaître cet excès et son pourquoi pour alors faire des gestes de confiance mineurs envers des catégories de gens qui ne connaissent pourtant pas ton passé et ne comprendrait pas pourquoi on les rejette. L’important est de commencer toujours à petite dose avec des gestes qui ne compromette pas immédiatement le coeur. Les salutations, les sourires et les acceptations d’aide sont des gestes de confiance qui ont déjà fait leur preuves et ils sont sans danger.

Partager cet article
Repost0
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article