Pourquoi les guerres (et les conflits)

On accuse souvent à tord l’argent, la politique, les religions et les différences sous toutes ses formes. Même si ces 4 éléments amènent régulièrement d’énormes discordes, ces conflits ne sont que la pointe du véritable iceberg. Les gens qui comprennent leur véritable “iceberg” intérieur pourront appartenir à une religion ou pas, avoir de l’argent ou pas, avoir une passion politique ou pas ou encore des passions idéologiques sans que ces éléments engendrent des guerres ou des conflits. À moins, bien sûr, de rencontrer des gens n’ayant pas réglé leur “iceberg” intérieur.

Le mot “iceberg”, signifiant bloc de glace, convient bien pour décrire les obstacles à la paix. Même ceux qui travaillent sur leur “iceberg” doivent continuellement se remettre en question pour faire fondre du nouveau givre. Car il s’accumule sans cesse. Il est généré parfois par les évènements, les connaissances, les rencontres et d’autres fois par l’absence de ces 3 éléments. Donc mauvaise nouvelle à ceux qui n’ont rien à se reprocher, c’est impossible! Tout autant qu’il est inutile de porter tous les blâmes puisque tous les humains sont dans le même bourbier, consciemment ou non.

Bon, c’est bien beau parler de l'”iceberg” et de sa régénérescence… mais comment le maîtriser?

D’abord, parlons des éléments qui peuvent l’alimenter ou bien le diminuer. Le comment appartiendra à chaque titulaire d'”iceberg”.

1- L’ouverture

Si tu as du ménage à faire dans une maison dont tu ne possède pas la clé et qui est verrouillée… bien c’est mal partit pour toi! Si tu veux remplir une bouteille scellée et impossible à ouvrir… je te souhaite bonne chance! Remplir un contenant par des fissures ou des fuites, ça n’amène que du dégât! Donc une bonne et franche ouverture du cœur est requise absolument. C’est la première exigence qui entraîne toutes les autres.

2- La communication

Même si 2 cœurs sont ouverts, s’ils n’arrivent pas à comprendre car le dialogue est trop inadéquat… il y a fort à parier qu’ils se refermeront rapidement en cas de conflits s’ils ne font pas d’effort réciproque pour mieux se comprendre.

3- Orgueil ou humilité

Peut-être aurais-je dû le mettre en premier. Tant de gens ouverts ou repentant vont refuser de se réconcilier uniquement pour ne pas perdre la face, s’enfermant ainsi dans une fermeture doublement malsaine.

4-Le soucis des autres

Beaucoup de gens se plaignent de notre société individualiste. On se fout des autres en se faisant bonne conscience. Il est facile de ressentir une paresse à ce niveau en affirmant: c’est ma vie, ce sont mes affaires, je me fous de ce que les autres ressentent… tant que ça ne me touche pas personnellement. Sans accuser personne, puisque notre société nous pousse indéniablement vers cette indifférence envers ceux qu’on a pas choisis de rencontrer, ceux qu’on a pas le temps de saluer, ceux qui nous dérangent, ceux qui nous font peur, ceux qui nous sont étrangers. Bien qu’il soit difficile de changer ces mentalités, il est bien de travailler notre empathie pour les gens que l’on rencontre. Car lorsqu’on se fout des sentiments des autres qui ne font pas partie de notre précieux cercle de personnes désirables, nous causons des blessures considérables à des gens qui en ont peut-être déjà trop sur les épaules. Et des gens blessés à répétition, ça devient des bombes à retardement ou non ( à moins de travailler très fort sur leur “iceberg”… s’ils en sont capables!)

5- Le respect

Je pourrais l’inclure avec le souci des autres, mais comme il est trop important, je préfère le séparer complètement. Le respect est cette habilité de faire en sorte de comprendre que l’autre est différent de soi. Pas plus compliqué que cela. Il s’agit de s’affirmer sans empiéter sur l’affirmation de l’autre. Il implique une certaine maîtrise de soi. Il implique aussi de respecter le cheminement de l’autre dans la vie, ses goûts et ce qu’il est. Il donne le droit à l’autre de dire son opinion, le droit d’agir au gré de sa personnalité. Il bannit les mots qui tuent, le harcèlement et les gestes irrespectueux.

Ainsi se termine les 5 principales causes de guerre… ou de paix. Des êtres humains ouverts, avec un bon dialogue, humbles, se souciant les uns des autres dans le respect de tous et chacun seraient incapables de guerres, peut importe la présence des éléments mentionné dans le premier paragraphe.